Police française, méthodes nazies
Après Police française, méthodes fascistes, voici la suite de la chronique des dérives policières de l'état qui inventa naguère les droits de l'homme.
L'histoire se passe dans la région de Dunkerque le 24 octobre dernier. Un membre du Mrap (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples) rencontre un groupe d'une cinquantaine d'étrangers installés dans un bosquet, à qui il vient proposer de la nourriture et des couvertures. En leur serrant la main, il constate qu'ils portent un numéro écrit au marqueur sur le dos de la main. Ils expliquent que quelques heures auparavant, ils ont été arrêtés à Lille, puis relâchés. Le Mrap, scandalisé par ce marquage au feutre indélébile, a écrit un courrier à Yama Rade, Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux, dans laquelle ils rappellent que des faits similaires ont déjà été constatés en janvier 2006, déjà près de Dunkerque, lors de l'évacuation au bulldozer et au gaz lacrymogène d'un "refuge" improvisé par des migrants. Le bulldozer avait même enseveli un jeune chiot vivant.
Est-ce une spécialité nordique ? Jeqn-Pierre Masclet, d'Emmaüs Dunkerque, témoigne que cette pratique n'est pas isolée : "c'est la Police de l'air et des frontières qui procède ainsi, notamment l'hiver, pour aiguiller les gens vers des bus dans le cadre du plan 'grand froid' et les envoyer dans des centres d'hébergement, par exemple des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Rouge pour un centre, bleu pour un autre".
Quand on a contesté les violences dans les charters, ils ont gardé le silence.
Quand on a qualifié les interpellations de "rafles", ils se sont offusqués, trouvant scandaleux "d'instrumentaliser" l'Histoire.
Ils ont planifié, quantifié, industrialisé l'expulsion des étrangers.
Hier, ils ont placé un bébé de trois semaines en centre de rétention, dans l'indifférence générale.
Aujourd'hui, ils marquent les étrangers avec un feutre indélébile. On peut s'attendre à un silence pesant.
L'avenir s'annonce difficile
source : rue89.com
L'histoire se passe dans la région de Dunkerque le 24 octobre dernier. Un membre du Mrap (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples) rencontre un groupe d'une cinquantaine d'étrangers installés dans un bosquet, à qui il vient proposer de la nourriture et des couvertures. En leur serrant la main, il constate qu'ils portent un numéro écrit au marqueur sur le dos de la main. Ils expliquent que quelques heures auparavant, ils ont été arrêtés à Lille, puis relâchés. Le Mrap, scandalisé par ce marquage au feutre indélébile, a écrit un courrier à Yama Rade, Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux, dans laquelle ils rappellent que des faits similaires ont déjà été constatés en janvier 2006, déjà près de Dunkerque, lors de l'évacuation au bulldozer et au gaz lacrymogène d'un "refuge" improvisé par des migrants. Le bulldozer avait même enseveli un jeune chiot vivant.
Est-ce une spécialité nordique ? Jeqn-Pierre Masclet, d'Emmaüs Dunkerque, témoigne que cette pratique n'est pas isolée : "c'est la Police de l'air et des frontières qui procède ainsi, notamment l'hiver, pour aiguiller les gens vers des bus dans le cadre du plan 'grand froid' et les envoyer dans des centres d'hébergement, par exemple des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Rouge pour un centre, bleu pour un autre".
Quand on a contesté les violences dans les charters, ils ont gardé le silence.
Quand on a qualifié les interpellations de "rafles", ils se sont offusqués, trouvant scandaleux "d'instrumentaliser" l'Histoire.
Ils ont planifié, quantifié, industrialisé l'expulsion des étrangers.
Hier, ils ont placé un bébé de trois semaines en centre de rétention, dans l'indifférence générale.
Aujourd'hui, ils marquent les étrangers avec un feutre indélébile. On peut s'attendre à un silence pesant.
L'avenir s'annonce difficile
source : rue89.com