Racisme d'état dans un supermarché
Et si les Guignols de l'info, lorsqu'ils singent le racisme du sinistre Hortefeux, étaient en-dessous de la réalité ? Le nouveau scandale d'un membre du ministère du racisme tend à prouver que l'arrogance étatique en matière d'immigration et d'étrangers en général montre l'état d'esprit dans lequel évolue la politique française en la matière.
Mercredi 30 avril, un homme normal (blanc) fait ses courses dans le supermarché Carrefour de Charenton-le-Pont. Comme il paie par chèque (un moment supérieur à 500 euros, le pouvoir d'achat de certains se porte bien...), un membre de la sécurité est appelé pour contrôler la concordance des papiers du client avec le chèque. Le client s'appelle Gautier Béranger et porte la casquette d'adjoint de Patrick Stefanini, le secrétaire général du ministère de l'immigration, en charge du pôle communication du ministère. Le vigile n'a pas de nom connu, mais il est noir, comme tout bon vigile qui se respecte. Et un gros con de blanc obligé de faire contrôler ses papiers par un noir, c'est insupportable pour le fonctionnaire, qui prend la mouche, traite le vigile de "sale noir" et lui annonce en substance qu'il peut s'asseoir sur son boulot.
Contacté par le Canard Enchaîné, Gautier Béranger a d'abord démenti, comme le rapporte Libération : « Vous me l’apprenez, je n’en reviens pas», et affirme avoir "discuté très gentiment avec un Monsieur fort sympathique d’ailleurs, je me suis juste inquiété de savoir où il partait avec mes papiers et lui m’a demandé où je travaillais » avant de finalement conclure « rien de pire que les agressions raciales, ça je ne l’accepte pas ! ». Pour un chargé de communication, la stratégie de défense est un peu courte. Le Nouvel Observateur ajoute que le gentil blanc aurait aussi menacé de « renvoyer dans son pays » le pauvre vigile, ignorant sans doute qu'un noir peut être citoyen français.
Le vigile a porté plainte, soutenu par le témoignage des employés présents. Ce vendredi 2 mai sur France Inter, il a expliqué que depuis son dépôt de plainte, il subit de nombreuses pressions. Le fonctionnaire aurait présenté ses excuses à la direction du magasin, mais pas directement au vigile. Ce dernier a cependant affirmé que si le bon blanc s'excusait auprès de lui, il retirerait sa plainte.
Cet épisode tend à prouver que le ratissage de l'électorat lepeniste par nabot-léon n'était pas qu'une posture de campagne. Souvenez-vous de l'arrogance affichée par les camarades policiers quand le chef de la France n'était que ministre de l'intérieur : le même type de comportement semble être de mise au ministère des expulsions et du racisme d'état. Maréchal, nous revoilà !
Mercredi 30 avril, un homme normal (blanc) fait ses courses dans le supermarché Carrefour de Charenton-le-Pont. Comme il paie par chèque (un moment supérieur à 500 euros, le pouvoir d'achat de certains se porte bien...), un membre de la sécurité est appelé pour contrôler la concordance des papiers du client avec le chèque. Le client s'appelle Gautier Béranger et porte la casquette d'adjoint de Patrick Stefanini, le secrétaire général du ministère de l'immigration, en charge du pôle communication du ministère. Le vigile n'a pas de nom connu, mais il est noir, comme tout bon vigile qui se respecte. Et un gros con de blanc obligé de faire contrôler ses papiers par un noir, c'est insupportable pour le fonctionnaire, qui prend la mouche, traite le vigile de "sale noir" et lui annonce en substance qu'il peut s'asseoir sur son boulot.
Contacté par le Canard Enchaîné, Gautier Béranger a d'abord démenti, comme le rapporte Libération : « Vous me l’apprenez, je n’en reviens pas», et affirme avoir "discuté très gentiment avec un Monsieur fort sympathique d’ailleurs, je me suis juste inquiété de savoir où il partait avec mes papiers et lui m’a demandé où je travaillais » avant de finalement conclure « rien de pire que les agressions raciales, ça je ne l’accepte pas ! ». Pour un chargé de communication, la stratégie de défense est un peu courte. Le Nouvel Observateur ajoute que le gentil blanc aurait aussi menacé de « renvoyer dans son pays » le pauvre vigile, ignorant sans doute qu'un noir peut être citoyen français.
Le vigile a porté plainte, soutenu par le témoignage des employés présents. Ce vendredi 2 mai sur France Inter, il a expliqué que depuis son dépôt de plainte, il subit de nombreuses pressions. Le fonctionnaire aurait présenté ses excuses à la direction du magasin, mais pas directement au vigile. Ce dernier a cependant affirmé que si le bon blanc s'excusait auprès de lui, il retirerait sa plainte.
Cet épisode tend à prouver que le ratissage de l'électorat lepeniste par nabot-léon n'était pas qu'une posture de campagne. Souvenez-vous de l'arrogance affichée par les camarades policiers quand le chef de la France n'était que ministre de l'intérieur : le même type de comportement semble être de mise au ministère des expulsions et du racisme d'état. Maréchal, nous revoilà !