Solidarité
En ce matin de lundi de Pentecôte, je comptais bien voir mes maîtres faire la grasse matinée, tenter de traîner au lit jusqu'à point d'heure, comme ils le font le dimanche. J'adore le dimanche pour ça : mes maîtres essaient de rattraper quelques heures de sommeil pour compenser leur folle semaine, et moi, systématiquement, je m'ingénie à les réveiller en sautant violemment sur leur lit dès 8 heures, en me blotissant contre eux, en miaulant de faim... une vrai bonheur !
Aussi, quelle ne fut pas ma déception d'être réveillé par mon maître à 7h26 ce matin, alors que, bien calé au bout du lit, je rêvais à mes nouveaux amis qui m'ont écrit suite à la création du blog : Kiki de Montparnasse, la chorale des 13 piafs, l'aguichante petite chienne Pinsustie...
Bref, ce malotru s'est réveillé comme n'importe quel lundi, tout heureux d'aller travailler bénévolement en solidarité avec les pépés et les mémés qui ne travaillent plus depuis longtemps et les personnes handicapées qui voudraient bien pouvoir travailler.
En y réflechissant, je trouve ça bien, cette journée de solidarité. Elle rapporte vraiment beaucoup d'argent, et remet un peu d'humanité dans une société qui a enterré depuis belle lurette les notions de générosité, de partage et d'humanité. Bien sûr, il faudrait que tout le monde soit irréprochable, que l'exemple vienne d'en haut.
Frustré de ne pas pouvoir m'adonner à mon plaisir des dimanches et des jours fériés, j'ai harcelé mon maître à la demande de mon repas du matin. Il a agi comme si je n'avais jamais existé. A croire qu'il ne me voyait ni ne m'entendait. Puis il est parti sans même un bisou ou une petite caresse sur la tête comme il le fait parfois. Il va falloir que j'attende que maîtresse se réveille pour obtenir ma pitance. Je suis confronté à un sérieux dilemne : j'ai plus de scrupule à la réveiller que mon maître, mais, en même temps, elle se lève beaucoup plus tard...
Oh, je l'entends qui se lève. Je vous laisse.
Aussi, quelle ne fut pas ma déception d'être réveillé par mon maître à 7h26 ce matin, alors que, bien calé au bout du lit, je rêvais à mes nouveaux amis qui m'ont écrit suite à la création du blog : Kiki de Montparnasse, la chorale des 13 piafs, l'aguichante petite chienne Pinsustie...
Bref, ce malotru s'est réveillé comme n'importe quel lundi, tout heureux d'aller travailler bénévolement en solidarité avec les pépés et les mémés qui ne travaillent plus depuis longtemps et les personnes handicapées qui voudraient bien pouvoir travailler.
En y réflechissant, je trouve ça bien, cette journée de solidarité. Elle rapporte vraiment beaucoup d'argent, et remet un peu d'humanité dans une société qui a enterré depuis belle lurette les notions de générosité, de partage et d'humanité. Bien sûr, il faudrait que tout le monde soit irréprochable, que l'exemple vienne d'en haut.
Frustré de ne pas pouvoir m'adonner à mon plaisir des dimanches et des jours fériés, j'ai harcelé mon maître à la demande de mon repas du matin. Il a agi comme si je n'avais jamais existé. A croire qu'il ne me voyait ni ne m'entendait. Puis il est parti sans même un bisou ou une petite caresse sur la tête comme il le fait parfois. Il va falloir que j'attende que maîtresse se réveille pour obtenir ma pitance. Je suis confronté à un sérieux dilemne : j'ai plus de scrupule à la réveiller que mon maître, mais, en même temps, elle se lève beaucoup plus tard...
Oh, je l'entends qui se lève. Je vous laisse.